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Udori_L

2 août 2010

Une histoire de chercheur de charbon.

J’ai toujours voulu être « en haut de l’échelle ».
Au début de mes études, je voulais simplement  faire des études.
A la fin de la première année, je voulais déjà faire un doctorat, pour accéder à « la recherche ».

Brillant avenir que celui de chercheur, la crème de la crème de la société, celui par qui le progrès et le savoir arrivent.
Le chercheur innocent, qui cherche sans se préoccuper des autres ni de la politique, le chercheur confiant, qui ne se démonte pas lorsque tout ne fonctionne pas comme prévu, le chercheur fou qui, passionné par son domaine, peut passer des nuits entières dans son labo à travailler.

Et bien j’y suis.
J’ai une solide formation de 5 ans, ajoutée à presque 3 ans de doctorat.
Pour certains, je fais partie de « l’élite ». Pour d’autres, plus terre à terre, j’ai simplement choisi une voie ingrate et mal rémunérée.

Si j’ai commencé mon doctorat pleine d’enthousiasme, c’est que je me suis rapidement aperçue que, à terme, je voulais diriger ma propre équipe de recherche. Avoir mon propre sujet de recherche, chercher moi-même des fonds pour le financer, et embaucher du personnel pour travailler sur mes idées.
Encore une histoire de « haut de l’échelle ».
Mon ambition me dévore.

Sur le coup, mon objectif était à relativement long terme, puisqu’il me laissait entre 5 et 10 ans pour y parvenir.
La nature étant fichtrement bien faite, il m’aura simplement fallu une immersion de 3 ans dans la recherche pour anéantir toutes mes illusions sur ce milieu.

Non, le chercheur n’est pas innocent, mais n’hésite pas à enrober ses (ridiculeusement petites) découvertes dans un magnifique paquet cadeau pour le vendre à un magazine scientifique aussi vendeur et racoleur que Gala ou Voici.
Le chercheur calcule comment trouver  plus vite, et mieux que son collègue à l’autre bout du pays. Ou mieux le vendre, au pire. Après tout, c’est pareil.
On peut aussi lui voler son idée, si on trouve plus vite, tout est permis.
Un peu de politique au milieu et des contacts adéquats aideront également à l’affaire. Après tout, un bon scientifique est aussi quelqu’un qui sait monter de bonnes collaborations.

Le chercheur n’est pas non plus confiant, il est rongé par le doute.
Que faire lorsqu’un résultat s’avère non reproductible ? Le reproduire une troisième fois ? Se dire que l’on a peut être tout simplement oublié d’ajouter tel ou tel produit ?
Et que faire si l’on ne trouve pas assez vite ?
Si notre CV ne se remplit pas de trouvailles toutes plus indispensables les unes des autres ?
Manque de chance ?
Manque de talent ?
Et le chef, plus très confiant non plus car se faisant concurrencer par un chef plus performant, qui, un jour de mauvais temps, passe ses nerfs sur le chercheur, le mettant plus bas que terre, le tout en lui demandant d’augmenter la productivité... que lui répondre ?

Je bosse 11h par jour, connard, je pense à ton putain de projet en me couchant le soir, ainsi qu’une partie de mes week-ends, ça me bouffe de l’intérieur, que veux tu que je fasse de plus ?
Que j’invente la science ?
Que je crée une nature qui n’existe pas mais qui plait à ta théorie fumeuse et te permettrait de frimer devant ton pote chef qui te concurrence ?
De quoi, la confiance en moi ? La même confiance que tu as sauvagement trucidé un jour de mauvais temps, celle là ? C’est celle là qu’il faut que je garde ? Vieux fou vas...

Le chercheur est fou, ça, c’est une idée reçue, mais c’est aussi la vérité. Certains le sont par passion pour la science, d’autres le sont devenus par frustration, mais oui, ils sont fous, et s’ils ne le sont pas encore, ils seront à lier d’ici quelques années.
Picoré par la science, dégusté par la frustration d’être sous payé, mangé par la concurrence et dévoré par son égo, le chercheur devient barge.

Cela est-il supposé me donner envie de devenir comme cela ?
Est-ce « ça » qui m’a motivé à me lancer dans la recherche ?

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10 juillet 2010

Une histoire de chemin.

Ce qui m'amuse toujours, c'est de voir la réaction des gens sur mon couple.
Il y a réellement deux catégories.

Tout d'abord, il y a ceux qui "admire la complicité" et sont "envieux de l'espace" qu'on laisse chacun à l'autre.

Ensuite, il y a ceux qui ne comprennent pas et qui, systématiquement, aiment porter des jugements de valeur. "Comment cela vous n'habitez pas ensemble?" "Si tu aimes les animaux et que lui non, si tu l'aimes, il n'y a même pas de choix à faire", "mais vous faites des trucs ensemble quand même ?".

Alors non, bande de cons, on ne vit pas ensemble. Plus ensemble. Car lorsque deux personnes sont indépendantes et ont une tendance à l'égoïsme, mieux vaut les laisser murir, et ne pas les forcer à s'étouffer mutuellement.

Non, il n'y a pas non plus de "choix" à faire quant à savoir "les animaux ou le copain".
Le problème n'est pas le choix à faire, mais réellement la capacité à vivre par la suite, et sur du long terme, totalement épanouie en ayant fait ce choix.

Et pour finir, oui, on fait des choses ensembles. Pratiquement tout, à vrai dire.
Ne pas rester pendu au téléphone la nuit entière, voir ses amis seul si l’autre a d’autres projets, et ne pas passer tout son temps libre avec l’autre n’empêchent pas de se rejoindre à d’autres moments, et d’en profiter encore plus.

Alors non, nous ne sommes pas un couple parfait.
Mais on tolère chacun la nature profonde de l’autre, et on la respecte.
Et surtout, on regarde dans la même direction, marchant sur des chemins parallèles, main dans la main, mais sans pour autant qu’un des deux empiète sur le chemin de l’autre.

6 juillet 2010

De l'art de rester prépubère.

J'ai 26ans passés, et je réalise que je fantasme toujours sur des amours post-adolescents des séries télévisées américaines.

Ils sont toujours du même genre: bruns, ténébreux, avec un caractère trempé, rebelle ou difficile.
Ils sont prémachés pour que les adolescentes boutonneuses les identifient au premier amour qu'elles aimeraient avoir.
Ils aiment avec passion, ils aiment avec ardeur, et, bien souvent, avec destruction.

Ils aiment comme toutes les adolescentes purulentes aimeraient qu'on les aime: de façon irrémédiable et irraisonné.
En grandissant, elles se rangeront très certainement du coté des relations "saines", celles dans lesquelles la tendresse remplacera la passion, l'évidence remplacera l'ardeur, et la construction détruira la destruction. Des relations d'adultes raisonnés et responsables, qui pensent à l'avenir et à se préserver l'un l'autre.

Et elles auront très probablement raison.

En attendant, je devrais personnellement songer à une thérapie... en choisissant un psy majeur, de préférence! :-)

4 juillet 2010

Re-introduction.

1 an déjà, sans aucun post.
Un bilan s'impose: je n'ai pas le temps d'être aussi assidue que ce que je le voudrais, et détailler mes ressentis aussi bien que je le souhaiterais.
J'ai aussi pensé que j'en avais terminé avec toute cette blogattitude.

Malheureusement, il y a des choses qui ne se disent pas, et, heureusement, d'autre choses qui sont plaisantes à partager plusieurs fois.

Aussi, je relance la machine. Les posts seront plus courts, et j'espère plus réguliers.

J'aime toujours l'idée de distribuer des bouts de moi à qui veut bien, ainsi que celle de conserver des traces de tout.

Donc hop hop hop, on repart!!

A très vite, potentiels nouveaux lecteurs... :-)


27 juillet 2009

L'art de refuser de passer à autre chose.

Je lui ai tout dit.
C'est une évidence : je n'arrive pas à garder des choses au fond de moi.

On parlait (encore) virtuellement ensemble lorsque j'ai pris conscience que je ne pouvais plus garder cela pour moi.
Que cela était en train de me dévorer.
Que je replongeais aussi.

Alors je lui ai dit que le mieux était peut être d'arrêter nos conversations interminables et trop fréquentes.
Il n'a pas voulu en savoir plus, mais de mon coté, c'était trop tard, il fallait que je me vide et qu'il sache tout.
Je lui ai raconté que depuis notre rencontre, tout était extrêmement confus, et que, à tort ou à raison, je ne pouvais m'empêcher de me dire que l'on finirait par se retrouver.

Parce qu'on s'entendait si bien.

Sa réaction fut, comme à son habitude, très surprenante.
Glaciale et cartésienne au début, puis presque rancunière, brièvement pleine d'espoir, pour finir dans une tristesse et un désespoir dont l'amplitude m'a laissé profondément perplexe.
Il n'a eu cesse de me répéter qu'il aurait été préférable que je me taise et que je lui foutais deux mois de travail en l'air.
Puis il m'a dit au revoir, en confirmant qu'il valait mieux s'éloigner plusieurs mois l'un de l'autre.

Je sais qu'il a raison sur toute la ligne, mais malgré tout, je n'arrive pas à me résigner au fait que l'on s'éloigne pour plusieurs mois.
J'y étais arrivée, j'étais même contente d'être loin de lui, mais il est clair que le revoir a tout foutu en l'air.

Certains me penseront cruelle de m'être dévidée ainsi, mais je ne voyais pas d'autre issue au problème.
Puis je pensais honnêtement qu'il était plus serein à propos de nous, plus léger aussi.

Force est de constater qu'encore une fois, ma perspicacité fut en grève.
Je devrais la licencier sur le champ.

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25 juillet 2009

L'art de tourner en rond sans passer par le centre.

Comme à mon habitude, je joue avec le feu.

Tout allait bien jusqu'à mardi. Jusqu'à ce que je vois TopGun, en fait. Tout cela est tellement prévisible que cela en deviendrait ridicule, d'autant plus que c'est exactement ce que j'écrivais il y a peu: "je vais bien... tant que je reste loin de TopGun".

A croire que je cherche les complications.

Depuis, on se parle, un peu trop. Beaucoup trop en fait.
Depuis, je cherche des prétextes pour qu'on se voit. Alors que je ne sais pas ce qu'il en est. Alors que je ne suis pas prête du tout, surtout!

Parfois, je me demande si je ne cherche pas simplement les complications.
Oui, c'est ça, il suffit que tout soit simple pour que je le complique.

On passait de si bons moments ensemble et j'avais presque oublié à quel point.
A la fois, c'était peut être pas plus mal.

Quelle merde!

22 juillet 2009

Le genre de lettre que l'on n'envoie jamais.

Salut,

Je tenais quand même à dire que je suis désolée si je t'ai paru intrusive tout à l'heure par rapport à ta copine et toi. Je n'ai pas fait ça dans l'intention de m'immiscer entre vous deux, ni dans une autre intention d'ailleurs. Cela fait plus d'un mois maintenant que tu me parles librement d'elle, me disant à chaque fois qu'il faut que tu la quittes, je ne pensais donc pas que cela te gênait plus que ça.
Bref, ceci étant dit, je ne m'en mêlerais plus autant, hors mis si tu m'en parles.

Dans tous les cas, te voir hier m'a fait plaisir. J'avoue que je suis venue en me demandant sérieusement si c'était une bonne idée, tout en sachant au fond de moi que c'était une mauvaise.
J'avais envie de te voir, mais j'appréhendais, j'avais envie que nous soyons amis, mais j'étais angoissée à l'idée que tu me racontes tes histoires de fesse, j'avais envie, honteuse, que tu sois toujours amoureux de moi, tout en redoutant une quelconque scène de ménage.

Finalement, on a été "amis". Des amis un peu bizarre. Et tu m'as raconté tes histoires de fesse. En insistant bien sur le fait que tu t'en foutais de tout ça. Tu m'as aussi redit, à un moment, que tu n'avais pas voulu cette rupture.
A ce moment, j'aurais voulu te demander ce que tu pensais aujourd'hui de cette rupture, mais je n'ai pas osé.

Pour dire vrai, je suis arrivée chez toi avec les idées claires, je suis repartie triste, un peu confuse, et surtout pleine d'espoir, malgré moi.

Lorsqu'on s'est séparé, cela a été extrêmement dur. Puis tu m'as envoyé ce message, trois jours après être parti, qui résonne à nouveau dans ma tête: "tu me manques, je dors mal sans tes câlins". Ce texto avait été le déclencheur. Il a été le moment précis où j'ai réalisé que plus qu'une rupture définitive, c'était un bol d'oxygène que je m'attribuais temporairement afin de ne pas mourir. Et que nous arriverions peut être, dans un futur pas trop lointain, à se remettre ensemble en tenant compte des erreurs que nous avions commises.
Deux jours après, tu avais une copine.

Ca m'a bousillé, même si je savais que cela ne voulait rien dire.
J'ai réalisé qu'on s'était perdu, et que, bientôt, l'autre ne serait plus qu'un vague souvenir de jeunesse.

Alors je suis passée à autre chose. Et j'y suis bien arrivée, je dois bien le dire. Ma vie est organisée mais sympathique, mon travail a repris sa définition de travail, bref, ça va.

Comme ça allait, que tu tenais à ce que l'on se voit, et que j'avais, moi aussi, quelque part, envie de te voir, j'ai accepté ta proposition.
Le début de notre rencontre ne m'a fait ni chaud ni froid.
Quelques heures après, par contre, notre complicité est revenue doucement, et j'ai revu tout ce que j'aimais chez toi et que j'étais en train d'oublier.
Et je suis repartie avec le désir de rester.

Depuis, je dresse la liste des choses qui nous ont empêchées d'être bien ensemble, et je me dis qu'elles ne pourront pas changer.
Depuis, je me dis aussi qu'il est tôt, beaucoup trop tôt pour tout ça, de toute façon.
Que j'ai encore besoin d'oxygène.
Que je ne veux plus faire les concessions que j'ai faites.
Je ne veux plus enlever mes meubles sous prétexte que tu ne les aimes pas, je ne veux plus ne plus sortir mes animaux sous prétexte que tu les trouves sales, je ne veux plus non plus choisir mes activités en fonction du nombre de gens qu'il y aura parce que tu détestes la foule.
Que je ne veux plus me sentir oppressée comme je me suis sentie oppressée les derniers temps.
Que je ne suis plus prête pour tout ça, et que cela sera peut être trop tôt pour encore très longtemps.

Depuis, aussi, et malgré tout cela, je n'aspire qu'à te revoir à nouveau. Et je ne sais pas comment gérer tout cela.

17 juillet 2009

Signe de vie.

Si je n'écris pas, c'est parce que je n'ai toujours pas internet chez moi.

Je sais, ça fait deux mois que j'ai déménagé, et je n'ai toujours pas internet. Je sais aussi, c'est un scandale, et ce sont des incompétents. Je sais.

Mais peu importe, ceci est devenu un sujet tabou tant il me stresse.

Je la ferai courte ce soir, car il est tard, et j'ai promis de me lever demain, mais vraiment, j'insiste, ce blog n'est pas mort... il ne fait d'ailleurs que naitre...mais reste avorté pour des raisons purement techniques.
Soyons franc, écrire sa vie au boulot, ça va quelques jours, mais on finit par rapidement perdre sa réputation de femelle travailleuse.

La bonne nouvelle est que j'ai plein de choses à partager.
Du gai, du moins gai, mais dans l'ensemble, je vais bien...

... tant que je reste loin de TopGun.

Une rupture, et je sais que j'enfonce déjà des portes grandes ouvertes, ça fait mal.

J'ai franchement hâte de retrouver une vie civilisée avec internet à la maison, histoire de pouvoir me vider de toutes ces choses qui me mangent.

29 mai 2009

Fait chier.

J'ai rendu les clefs de notre appartement hier soir. A 19h.
J'ai eu un coup de cafard, léger.
Puis j'ai noyé ma tristesse dans la bouffe, ce qui m'a valu un bon repas.

Je suis allée me coucher pas trop tard, et, contrairement à d'habitude, j'ai mal dormi.
J'ai rêvé qu'il m'annonçait vivre en couple avec sa dreadlockée. J'ai rêvé qu'on se criait dessus.
Puis je me suis réveillée.
Mal.

Je l'ai appelé ce matin concernant les derniers détails de notre ancien appartement.
Il n'a pas répondu.
Trop pris dans une séance de baise avec sa dreadlockée, ou simplement en train de dormir. Ou n'ayant pas voulu répondre, tout bonnement.
J'ai laissé un message, et j'ai réalisé que ma voix était aussi triste que si je comptais me suicider dans l'heure suivante.
C'est mieux qu'il n'aie pas répondu.

C'est curieux de constater comme mon humeur oscille entre un contentement certain, et une jalousie angoissée et angoissante.
Le plus stupide est sans aucun doute le fait que je ne sais même pas s'il voit toujours cette fameuse dreadlockée, et que, les trois quarts du temps, je trouve cela tout à fait normal qu'il passe à autre chose.
Pire, ça ne me rend même pas triste, et, moi même, je chasse le mâle comme un vulgaire chasseur chasse le lapin.

Non, lorsque j'y réfléchis au calme, je suis contente que nous ne soyons plus ensemble.
Mes animaux sont heureux, mon appartement contient enfin ma déco, je ne me sens plus tiraillée entre ce que je suis et ce qu'il voulait que je sois, et je me rends chaque jour un peu plus compte que non, nous ne sommes pas faits pour être ensemble.
Sa dreadlockée encore moins que nous deux d'ailleurs, mais ça, il doit déjà le savoir.

Il me faut quelqu'un.
Pour l'effacer de mon esprit, au moins temporairement.
Pour l'effacer de mon corps aussi, définitivement.

26 mai 2009

Qui va à la chasse perd (temporairement) sa déprime.

Petit bilan de la chasse:

- Target Number1 : Il est LE facteur déclenchant de ma rupture avec TopGun. Il est la personne dont je parlais dans les posts précédents sur la fidélité. Il est celui pour qui j'ai flanché, qui m'a dit qu'il m'aimait, pour me dire qu'il ne voulait pas d'une relation deux semaines plus tard. Il est aussi celui à qui j'ai ouvertement parlé, et qui m'a remballé deux fois consécutives. Trois, si on compte la fois où, bourré, il n'a même pas pu répondre (oui, j'attaque même dans ces moments là !).
Il est compliqué, n'a pas eu de relation depuis de nombreuses années, et se plait dans son célibat. Il ne drague pas, et quand il baise, c'est sporadique.
J'ai demandé une discussion franche et claire jeudi dernier, j'ai même proposé de l'attendre plusieurs mois s'il avait besoin de temps. Face à cela, une seule réponse : "'attends pas 3 mois, ça changera pas".
Clair, net, précis et incisif.

- Target Number2 : Un petit allemand, qui, il y a 8 mois, avait fait glisser mon couple vers des profondeurs abyssales. Non en fait, je mens. Mon couple était déjà dans les profondeurs abyssales, je l'avais rencontré et trouvé merveilleux, puis, dans un éclair de sacrifice lucidité, j'avais arrêté de le voir pour me recentrer sur mon couple.
Nous nous sommes recontactés, et vus quelques fois depuis ma rupture. Cela se passe toujours très bien. C'est quelqu'un de simple (mais volatile), et tout est simplement simple. Il avance sans se demander de quoi demain sera fait, et parfois, c'est bien reposant. J'ai clairement senti hier qu'il était toujours attiré.

- Target Number3 : Un ancien collègue de boulot. Cette target est très incertaine, et relève plus d'une lubie nocturne que d'un réèl désir de "targeter". C'est en réalité quelqu'un que j'ai appris à découvrir il y a quelques jours seulement, et que j'ai trouvé très sympa. Je dois normalement le voir "en ami" ce week end.

- Target Number4 : Quelqu'un rencontré sur un mauvais site de rencontre un soir de désespoir extrème. Très sympa en chat, un peu surprenant au téléphone, nouveau dans la région, donc voulant principalement rencontrer du monde mais pas forcément "une poulette" (parfait pour ne pas que ça aille trop vite !).
Je le rencontre demain. Plus que target, on le nommera plutôt "potential target".

- Target Number5 : Pareil, quelqu'un rencontré sur le toujours mauvais site de rencontre. Il a énormément accroché en chat, je le trouve rigolo et sympa, mais a priori un peu trop dans la vibe "il faut profiter de la vie à donf". Je n'ai rien contre, juste que profiter ET avoir la tête sur les épaules me semblent un tantinet plus réaliste à 25ans. En fait, je ne sais même pas vraiment pourquoi celui ci figure dans les targets. Je ne suis même pas sure qu'il aie sa place dans les "potential target" à vrai dire.

En résumé, nous avons donc :
- 1 target qui ne veut pas de moi, et manque de bol, c'était la plus attractive, et de loin !
- 1 target qui va potentiellement bientôt partager ma couche.
- 1 target à creuser, avec potentiellement du potentiel, mais n'ayant peut être pas sa place dans la phase de consommation dans laquelle je me trouve. Soyons franc, il vaut et veut mieux.
- 2 targets potentiellement faciles, mais pas forcément merveilleuses.

Le coté positif, c'est qu'avec tout ça, je ne m'ennuie pas et cogite pas trop.
Le coté négatif, c'est que c'est un peu pathétique, mais j'assume !

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